[PRECISIONS] sur "She Was Lovin' Me"

Voici une news trouvée sur le site MJFrance concernant une chanson inédite de M.Jackson, prévue pour l'album "Invincible".
Je vous la poste ici

Citation :

QUELQUES INFOS SUPPLÉMENTAIRES
SUR LA CHANSON INÉDITE "SHE WAS LOVIN' ME"...

Le site damienshields.com reparle de la chanson inédite "She Was Lovin' Me"
prévue pour l'album INVINCIBLE et écrite par Mark C. Rooney.

On apprend que si le titre était prêt, Michael ne l'avait pas écouté dans sa version finale et aurait dit à Mark C. Rooney de ne pas la donner à Sony car tout ce qu'ils feraient, c'est de l'utiliser sur une nouvelle compilation.

Quelques mois avant la mort de Michael, ils eurent une conversation au sujet de "She Was Lovin' Me" et Michael lui aurait dit que l'enregistrement était si bon qu'il fallait faire quelque chose de bien avec.

Aux dernières nouvelles, Rooney aurait terminé cette chanson après la mort de Michael et avec l'aide de Taryll, le neveu de Michael que nous connaissons tous.

On a dans cette info une phrase de la chanson: "I met her on the way to Chicago, and she was all alone, and so was I so I asked her for her name" que Michael chante d'un ton sexy avec un claquement de doigt.

Concernant la voix de Michael, elle serait basse dans les versets et très élevée dans les choeurs. Un peu comme la voix de Michael dans Billie Jean et sa voix dans Dirty Diana. Le chant serait émotionnellement puissant, entre douleur et frustration.

Rooney aurait même déclaré que selon lui, cette chanson serait l'une des meilleures de Michael sur les dix dernières années de sa carrière.

On n'en attendait pas moins...

A suivre...

Mouais...
J'avoue en avoir un peu marre d'entendre "Michael veut...", "Michael a dit...."
Tellement facile à dire.... M'enfin....

Ouais c'est chiant, ils veulent faire genre ils parlent pas à la place de Michael, mais si ça se trouve ils racontent des conneries. Et puis si cette chanson était si bonne pourquoi il ne l'aurait pas sortie ? Y'en encore un coup pour se faire de la thune là ! --'

Le forum MJackson.fr a fait un topic qui résume la rencontre entre Rooney et Jackson, et dans lequel "She Was Loving Me" est évoquée.
Très intéressant, je vous le poste ici:

Citation :

Nous vous présentons dans ce sujet le récit de la rencontre très particulière entre le producteur Cory Rooney et MJ, puis la collaboration qui s'en est suivie sur le titre 'She Was Lovin' Me'. Vous découvrirez la deuxième partie de l'histoire demain et la troisième, vendredi ! Restez connectés sur le MJackson.fr !

Le 24 février 1999 l’auditorium  Shrine de Los Angeles a célébré les 41è Grammy Awards, en présence des plus grands artistes de l’industrie de la musique, producteurs et cadres.

A cette époque Elliate Straite, un auteur de chanson et procteur talentueux, mieux connu dans l’industrie de la musique par son sobriquet « Dr Freeze », a eu la chance d’avoir pu entamer depuis peu de temps une clolaboration avec le roi de la pop, Michael Jackson, sur les idées à développer pour son prochain album.

Ils ont enregistré dans plusieurs studios, parmi lesquels le Hit Factory de New York, le Record One de Los Angeles, et le studio personnel de Michael Jackson au ranch de Neverland.

Cependant, à l’époque des Grammy Awards de 1999, le deux artistes travaillaient au « Marvin’s Room » - un studio d’enregistrement légendaire situé à Hollywood et propriété de John McClain – ami commun de Jackson et Freeze.
Le label de Jackson, Sony Music, espérait pouvoir sortir l’album en cours de création avant l’entrée dans le nouveau millénaire, cepandant, après plusieurs reports, il est devenu apparent que Jackson n’était pas particulièrement soucieux de répondre à cette demande. Jusqu’au début de l’année 1999, le label n’a entendu aucun nouveau titre.
Mais c’était sur le point de changer.

Cory Rooney, vice-président sénior de Sony Music Entertainement à l’époque, se souvient d’avoir été invité par Jackson en studio afin d’assister à une session d’écoute, en compagnie de cadre d’Epic Records.

« Michael nous a invités en studio pour écouter de sa musique, parce que nous étions tous là, le soir des Grammys. »
L’idée d’entendre ce sur quoi Jackson travaillait a mis l’eau à la bouche des cadres de la maison de disque.

« Vous savez, pour Michael, le fait qu’il accepte de dévoiler sa musique, c’est une grosse friandise pour nous parce qu’il n’a jamais rien fait de tel, » a expliqué Rooney. « Vous aviez rarement la chance d’être invités à écouter le matériel sur lequel il travaillait. »

Evidemment, l’équipe d’Epic Records, incluant Rooney, on accepté l’invitation de Jackson et se sont rendu au Marvin’s Room, où Jackson se préparait leur diffuser la musique.

« Il y avait moi, Tommy Mottola, John Doelp, Polly Anthoney et David Glew – tous les pontes d’Epic Records, » se souvient Rooney.

« Nous sommes dont entrés dans le studio et il a joué un morceau, seulement un. »

La chanson que Jackson a dévoilée était le titre produit par Freeze « Break Of Dawn » - un titre qui se retrouverait deux ans et demi plus tard sur l’album « Invincible ».

The prospect of hearing what Jackson was working on was mouth-watering for the executives at the label.
Bien qu’ils s’attendaient à entendre plus qu’un titre, les dirigeants d’Epic ont été soufflés par ce qu’il avaient entendu. Tommy Mottola a en particulier indiqué que si tout l’album était aussi bon que « Break Of Dawn », ils peuvent être sûr que l’album qu’ils tiendront dans leur main un album qui va faire un énorme carton.

L’appétit de Mottala avait été stimulé. Il en voulait plus.

« Michael nous a promis qu’il nous enverrai un nouveau titre dans quelques semaines, » raconte Rooney.
Au cours de vol retour de Los Angeles vers New York, Mottala a proposé à Rooney, qui a derrière lui des succès énormes sur des titres qu’il a produits avec d’autres artistes, de produire une chanson de Michael.
Rooney a sauté sur l’occasion et s’est mis immédiatement au travail.

« Je suis donc rentré à la maison, et j’ai créé cette chanson – « She Was Lovin’ Me ». J’ai composé le titre chez moi, puis j’ai travaillé la démo dans les studios de Sony. »

Rooney avait tout juste terminé d’assembler le titre lorsque Mottola l’a écouté pour la première fois.
« Tommy est arrivé dans le studio avec danny DeVito », ce rappelle Rooney. « C’est marrant, Danny était intrigué. Il a tellement aimé la musique qu’il était à dire : ‘remets-la, remets-la. Oh bon sang, c’est super ! »

Mottola était aussi impressionné, et a insisté pour que Jackson écoute le titre aussi ttôt que possible.
« Tommy a pris une ébauche vraiment horrible, une démo toute jeune, et il a dit : ‘c’est une super chanson et je l’envoi à Michael immédiatement.’ Et il lui a envoyé – à son stade d’ébauche.

Au départ, Rooney était anxieux à l’idée d’envoyer à Jackson une démo incomplète qui pourrait l’en détourner et qu’il ne veuille pas enregistrer le titre.

« En fait je me disais : ‘je ne sais si c’était une bonne idée’, parce que vous savez, s’il l’écoutait à son stade si peu avancé, ça grillait mes chances. »

Mottola a envoyé à Jackson la démo de Rooney ce soir-là, un jeudi. Jackson, qui était toujours à L.A., l’a eue entre les mains le lendemain matin.

« Tommy l’a envoyée le jeudi, Michael l’a écoutée le vendredi, et je vous promets que le lundi suivant, il était à New York, » se souvient Rooney. « Il m’a appelé chez moi et m’a dit ‘Je suis prêt. Préparé. Je suis prêt à chanter la chanson.’ Et il était effectivement prêt, j’étais estomaqué. »

Source: Damien Shields / MJackson.fr

Citation :

Bien qu’il soit déjà un producteur, auteur et cadre de l’industrie du disque, l’opportunité de pouvoir travailler avec le Roi de la pop était un honneur pour Rooney.

« J’ai déjà eu tellement de succès dans ma carrière en ayant travaillé avec Mariah Carrey, Jennifer Lopez, Marc Anthony, Mary J. Blige et les Destiny’s Child – puis tout à coup vous avez Michael Jackson qui vous appelle et vous dit : ‘j’adore ta chanson.’ J’arrivais pas à y croire.

Le studio d’enregistrement ‘The Hit Factory’ situé au 421 de la 54è rue de New York était devenu la résidence de Jackson et Rooney pedant presque un mois, entre la fin du mois de mars et la mi-avril 1999. Rooney appréhendait sa rencontre avec Jackson, et sa manière de procéder sur le plan de créatif dans le cas ou il devait travailler à partir du matériel d’autres personnes.
« parfois des mecs comme Marc Anthony vous disent qu’ils aiment la chanson, mais ils veulent modifier tel vers, modifier telle mélodie. »

A la surprise de Rooney, Jackson est arrivé dans le studio et a dit clairement qu’il adorait la démo telle qu’elle était et qu’il ne voulait pas y apporter de modification.

« Remets en arrière. Remets en arrière. J’aime comment tu articules ça. Attends. Laisse-moi recommencer. Je veux être sûr d’obtenir le timing comme tu l’as défini. » Se souvient Ronney, rapportant les propos de Michael.
« J’étais soufflé. J’étais à me dire ‘C’est génial !’ que ce mec accepte et aime chaque chaque millimètre de ma chanson, tous ses aspects, vous savez, c’était surréaliste. C’est très émouvant. »

Quand est arrivé le moment de poser la voix sur la piste vocale, Jackson n’a formulé qu’une seule demande. Avec les conseils de son coach vocal de longue date, Seth Riggs, Jackson a proposé que l’enregistrement se fasse sur deux jours.

« La chanson ‘She Was lovin’ Me’ est chantée par Michael très grave dans les couplets et très aigue dans le refrain, » explique Rooney. « C’était donc des types de chants différents. Vous aviez la voix dans ‘Billie Jean’ et dans ‘Dirty Diana’ sur un même enregistrement. »

« Il était très poli. Il m’a dit ‘Hum, si c’est OK pour toi, j’aimerais chanter les couplets aujourd’hui parce que j’ai préparé ma voix pour les parties graves. Puis j’aimerais chanter les parties hautes du refrain demain, parce que quand je chante des chansons dans lesquelles j’hurle, un peu dans le genre de ‘Dirty Diana’, j’aime chauffer ma voix particulièrement dans ce but. »

« J’ai pensé que c’était super qu’il me demande si c’était OK de le faire comme ça, sachant que c’est  lui, c’est Michael Jackson. »

« En fait, j’espérais qu’il me dise comment il travaille – ce qu’il fait ou ce qu’il ne fait pas – parce que tant d’artistes sont comme ça. Si j’étais avec Jennifer Lopez, ou même Lindsay lohan, elles me donneraient des ordres. Mais pas Michael. »

Après environ 20 minutes d’exercices d’échauffements, Jackson, vêtu d’une veste aux boutons rouges et d’un pantalon noir, a retiré ses lunettes de soleil et est entré dans la cabine.
« Il était dans la cabine d'enregistrement du Hit Factory et nous avons tamisé la lumière juste ce qu’il fallait pour qu’il puisse lire les paroles, » se rappelle Rooney.
« I met her on the way to Chicago, and she was all alone, and so was I so I asked her for her name”, chanta Jackson d’une voix grave et sexy au rythme de ses claquements de doigts.

“Sa voix était si douce et si parfaite, mais la chose la plus incroyable quand il était dans la cabine était la danse. Il danse entre les prises. Il danse pendant les prises. Il claque des doigts. Il tape du pied. Vous aviez du mal à trouver une seule prise sur laquelle vous ne l’entendiez pas claquer des doigts ou taper du pied au rythme de la chanson. »

« Quand Bruce Swedien enregistrait Michael il mettait en place tout une scène, comme une plateforme, sur laquelle il pouvait se tenir, de sorte qu’il ne tapait pas trop dans le micro – il ne se tenait pas sur le même « sol » que le micro, » expliquait Rooney. « Mais je n’avais pas de plateforme comme ça à ce moment là. Sur toutes mes prises, quand vous retirez la musique, vous l’entendez chanter, mais vous l’entendez aussi claquer des doigts, manipuler ses feuilles de papier, taper du pied et le rythme l’emporte littéralement. »

« Certains chanteur entrent et sortent de la cabine. Ils entrent, puis ils sortent, puis rerentrent, puis ressortent. Mais Michael est resté dans la cabine jusqu’à ce que le travail soit terminé. »
Après qu’ils aient terminé la première session – les parties graves de la chanson, et les parties vocales d’arrière-plan – Jackson a demandé à Rooney à quelle heure il souhaitait qu’il soit présent de lendemain pour enregistrer le refrain.

« Je lui ai dit, ‘Michael, a quelle heure préfères-tu travailler ?’ Et il a répondu, ‘Cory, ça n’a pas d’importance pour moi – tu es le producteur, je suis là pour travailler avec toi. Tu es le patron. Donc tu me dis à quelle heure tu veux que je sois là. Si tu veux que je sois là à 7h du matin, je rentre, je me repose un peu et je serai là à 7h.’ C’était hallucinant. »

La lendemain matin, Jackson n’est pas venu. Il est tombé malade et ne se sentait pas assez bien pour être présent à la session prévue.

“Normalement, si vous travaillez avec des gens comme J-Lo ou Mariah, vous pouvez passer des journées entières en studio à les attendre. Et elles ne vont pas être promptes à vous téléphoner pour vous dire qu’elles sont en chemin ou qu’elles vont arriver en retard, ou ne pas venir du tout. »
Alors que Michael Jackson, en plus d’avoir été courtois en nous ayant prévenus, nous a fait parvenir un paquet-cadeau pour s’excuser d’avoir manqué la session.

« Il m’a envoyé un paquet si gros que j’ai dû faire appel à une entreprise de livraison pour le ramener à la maison, » se souvient Rooney. « C’était plein de DVD, un lecteur DVD, une petite machine à pop-corn, des bouquins sur des films – un peu comme des comics – comme des magazines vintages parlant de films et trucs vintages. C’était donc vraiment, vraiment cool. »

Une note manuscrite de Jackson accompagnait le paquet.

« La note, que j’ai toujours, c’était juste quelque chose qu’il m’a envoyé pour me dire, ‘Pardonne-moi de n’avoir pas pu venir.' Simplement parce qu'il était malade !"

Source: Damien Shields / MJackson.fr