[OFFICIEL] Communiqué officiel de l’avocat de Katherine Jackson

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Mme Jackson demeure, même après sa mort, le défenseur le plus fidèle et le plus loyal de son fils. Afin d’obtenir davantage de faits au sujet d’un cercle relationnel suspect, d’un testament non certifié par un notaire et d’un trust non divulgué, tous élaborés en 2002, qui accordent aux exécuteurs et aux bénéficiaires des pouvoirs étendus, Mme Jackson cherche de façon formelle à obtenir plus d’informations auprès des administrateurs spéciaux temporaires du patrimoine de son fils. La Cour a précisé qu’elle étudierait la demande de Mme Jackson ainsi que toutes les autres questions sérieuses liées au patrimoine le 3 août prochain. Nous sommes certains qu’à cette date, la justice permettra à Mme Jackson d’avoir accès à toutes ces informations.

Pour être clair, ni Mme Jackson ni ses représentants ne cherchent à réécrire le testament de son fils. Ses préoccupations sont et demeurent le bien-être des enfants de son fils, la préservation de son héritage et la protection de son patrimoine. Malheureusement, et contrairement à leurs déclarations publiques, les avocats de John Branca et John McClain ont non seulement empêché Mme Jackson d’avoir accès à des informations capitales, mais ont également laissé entendre que ces restrictions pénibles et déraisonnables pour avoir accès ou utiliser de telles informations équivalaient à un refus catégorique de certains accords, comme l’accord AEG.

Le contrat en question a potentiellement une grande importance pour le patrimoine et la question est actuellement examinée devant le Tribunal des Successions. Néanmoins, les clauses de confidentialité présentées à Mme Jackson par les administrateurs spéciaux temporaires et par AEG auraient nécessité qu’elle accepte de se soumettre à des clauses encore plus restrictives que celles auxquelles les administrateurs spéciaux temporaires sont contraints et encore plus restrictives que celles qu’avait approuvées son fils. Cela était inacceptable.

De telles demandes déraisonnables, couplées avec l’intérêt apparent des administrateurs spéciaux à protéger AEG aux frais de Mme Jackson, soulèvent de sérieuses inquiétudes. Mme Jackson est en quête de transparence dans l’administration du patrimoine de son fils. Etant donné que cette transparence n’existe pas, elle a dû se résoudre à émettre des demandes d’informations formelles. De telles mesures ne seront pas nécessaires si Mme Jackson est nommée co-exécutrice. C’est la seule personne qui jouait le rôle d’administratrice et/ou de manager-adjoint des intérêts professionnels de Michael au moment de sa mort et au cours des quatre dernières années. Le testament autorise explicitement la nomination d’un troisième administrateur. Personne ne devrait priver Mme Jackson de son droit à aider à préserver et à administrer l’héritage de Michael, surtout ceux qui n’ont eu presque aucun contact avec lui pendant de nombreuses années avant sa mort.

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Selon une dépêche de l’Associated Press, les demandes effectuées par Katherine Jackson et ses avocats ont été rejetées par le juge Mitchell Beckloff. Ils avaient réclamé que les administrateurs des biens de Michael Jackson (John Branca et John McClain) leur transmettent des informations « potentiellement cruciales », selon les termes employés dans les documents judiciaires, pour l’audience prévue le 3 août prochain. Au cours de cette audience, la justice devrait décider si Branca et McClain sont nommés administrateurs permanents du patrimoine du Roi de la Pop, estimé à 500 millions de dollars. Elle examinera également la requête déposée pour demander l’octroi d’une somme d’argent à Katherine Jackson et aux trois enfants.

Selon L. Londell McMillan, avocat de Katherine Jackson, la demande déposée mardi visait à obtenir « des informations personnelles, légales et professionnelles ainsi que des documents relatifs à Michael Jackson », en particulier une copie du contrat conclu avec AEG Live. McMillan a également cherché à en savoir davantage au sujet des « polices d’assurance-vie, des règlements à l’amiable et des conflits, ainsi qu’au sujet des accords conclus entre les administrateurs temporaires et Michael Jackson (et d’autres personnes) ». Dans les documents déposés, les avocats de Katherine affirmaient que Branca et McClain « la laissaient volontairement dans l’ignorance autant et aussi longtemps que possible ».

L’équipe représentant Branca et McClain a rétorqué que la mère du chanteur avait fait des « demandes conséquentes, pesantes et envahissantes » auxquelles il n’était pas possible de répondre dans un court laps de temps. Ils ont ajouté qu’ils ne pouvaient pas fournir de copie du contrat conclu par Michael Jackson avec AEG Live en raison des clauses de confidentialité qu’il comporte, mais étaient prêts à le transmettre à Katherine si elle acceptait d’adhérer à ces clauses. Les deux parties ne sont pas parvenues à un accord à ce sujet. Enfin, ils ont précisé que les raisons pour lesquelles la mère de l’artiste demandait tant d’informations n’étaient pas claires pour eux et portaient « tous les signes avant-coureurs d’une bataille judiciaire onéreuse et prolongée qui ne semblait pas justifiée ».

Howard Weitzman, qui représente les deux administrateurs, a commenté au sujet des avocats de Katherine Jackson : « ils veulent réécrire le testament de Michael pour que Mme Jackson devienne la ‘gardienne du patrimoine’ et qu’elle soit nommée exécutrice et administratrice des biens de Michael Jackson. Dans son testament, Michael a bien précisé que sa mère devait obtenir la garde de ses enfants tandis que M. Branca et M. McClain devaient être les exécuteurs testamentaires et les administrateurs de son patrimoine ».

L. Londell McMillan, l’avocat de Katherine Jackson, a fait quelques déclarations à People Magazine au sujet de la réaction de sa cliente lorsqu’elle a appris qu’elle avait obtenu la garde des trois enfants de Michael Jackson : Prince, 12 ans ; Paris, 11 ans et Blanket, 7 ans.

« Lundi dernier, c’est comme si on lui avait retiré un gros poids et elle a dû attendre un peu avant que ça arrive. Elle a la garde de ses petits-enfants et maintenant, c’est reparti : elle reprend son rôle de grand-mère ».

Il a expliqué que pour Katherine, la présence de ses petits-enfants est une aide précieuse dans le travail de deuil : « C’est très douloureux pour elle. Mais elle est occupée par le fait d’essayer de s’assurer que ces enfants ont tout ce dont ils ont besoin ».

Evoquant les enfants, il raconte : « Ils sont à l’endroit idéal. Ils aiment leur mamie. C’est une femme de 79 ans très énergique et très jeune dans sa tête. Mme Jackson leur apportera l’amour qu’elle a toujours donné à sa famille ». Puis il ajoute en riant : «Ils adorent arroser les gens avec des pistolets à eau, surtout ceux qui portent un costume ! Si vous entrez dans leur champ de vision, vous pouvez être sûr que vous allez vous faire arroser ! Oh, ils m’attendent au tournant… »

McMillan, qui décrit Katherine Jackson comme « une femme merveilleuse », raconte qu’il a perdu sa propre mère il y a une vingtaine d’années et retrouve en Katherine certains de ses traits, notamment « le fait d’être généreuse, d’aimer rire et d’être la personne la plus loyale au monde ». Il affirme que même si la question de la garde des enfants est résolue, il lui reste beaucoup de travail à effectuer aux côtés de Katherine : « Elle tient à s’assurer que le patrimoine de Michael sera protégé, préservé et qu’on le fera fructifier en lui faisant confiance, grâce à ses conseils et à son attention. C’est pour cette raison qu’elle souhaite avoir un siège à la table des négociations [concernant le testament]. Je suis confiant quant au fait que Mme Jackson respectera ce que Michael voulait ».

Au sujet de sa propre relation avec le Roi de la Pop, pour qui il a travaillé durant quatre ans, L. Londell McMillan conclut : « C’était une relation de confiance ».