Véronique Courjault
est libre.
Triple infanticide : Véronique Courjault est sortie de prisonVéronique Courjault est libre. La mère des «bébés congelés», condamnée en 2009 à huit ans de prison par la cour d'assises d'Indre-et-Loire pour triple infanticide est sortie vendredi de la maison d'arrêt d'Orléans, en toute discrétion.Au cours de son procès, l'avocat général avait requis dix ans de réclusion.
Après plusieurs demandes de mise en liberté, le juge a finalement donné son feu vert. Le corps médical de la prison a également donné son aval, considérant qu'elle était «
capable d'affronter son retour dans la région de Tours», rapporte son avocate, Helène Delhommais. Autre condition à respecter : Véronique Courjault ne devra en aucun cas parler à la presse au cours de sa conditionnelle. Son avocate a assuré que sa cliente respectera ses obligations. Et précise : «
elle souhaite maintenant vivre au calme. Si sa vie privée devait être violée, elle attaquerait en justice».
Son époux, Jean-Louis Courjault, s'est dit soulagé de libération. «
On va enfin pouvoir commencer à repartir et l'avenir est devant nous», a-t-il confié lundi au micro de RTL.
# Quatre ans de prison effectuésVéronique Courjault aura en tout effectué près de quatre ans de prison. Depuis octobre 2006, elle était incarcérée en attendant son procès... Le 18 juin 2009, la cour d'assises d'Indre-et-Loire l'a condamnée finalement à huit ans d'emprisonnement. Elle n'en fera que la moitié.
La France a découvert le visage de cette mère tueuse en juillet 2006, lorsque Jean-Louis Courjault, son mari découvre deux cadavres de bébés dans le congélateur familial. Dans un premier temps, Véronique Courjault nie être la mère des deux bébés. Mais elle est vite confondue par son ADN.
Devant les enquêteurs, la mère de deux autres enfants, Jules et Nicolas, reconnaitra finalement trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime. Les deux autres nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul, où son mari travaillait pour une société américaine. Lui ne s'était rendu compte de rien. Il a d'ailleurs été mis hors de cause. Sa femme a toujours repété qu'il «
n'était pas au courant».