Behind the scenes.Michael Jackson a appelé le metteur en scène Kenny Ortega peu de temps avant la conférence de presse de Londres annonçant la série de concerts « This is it » au mois de mars.
Ce n’est qu’au début du mois d’avril qu’ont eu lieu les premières véritables discussions entre Ortega et Jackson. Il s’agissait de réunir l’équipe qui réaliserait ce spectacle et d’avoir des discussions sur les idées qui seraient développées par le projet.
Le directeur musical, Michael Bearden, avait effectué de son côté un travail préparatoire puis les danseurs ont commencé à travailler les chorégraphies à la fin du mois d’avril.
Les musiciens quant à eux ne se sont réunis pour répéter qu’au début du mois de mai.
Dans un premier temps, Michael travaillait en privé ses chorégraphies (avec Travis Payne) ainsi que les arrangements musicaux.
Au mois de mai, toute l’équipe du show « This is it » s’est réunie à Inglewood dans le sud-ouest du comté de Los Angeles, dans la salle de sport « The Forum » , destinée à accueillir les premières répétitions.
Alors que Travis Payne et Kenny Ortega avaient travaillé avec Michael sur ses précédentes tournées mondiales, Michael Bearden a travaillé pour la première avec le Roi de la Pop lors des concerts du Madison Square Garden en septembre 2001.
Selon Kenny Ortega, Michael ne cherchait pas à tout réinventer. Les nouveautés venaient d’elles-mêmes lorsqu’en mettant les numéros du spectacle ensemble, la nécessité se faisait sentir d’apporter une touche de fraicheur et d’innovation. Mais comme pour beaucoup d’artistes, il y a certains moments dans des concerts qui n’ont pas besoin d’être retouchés et peuvent traverser toutes les tournées. Ce sont des classiques.
Les moyens engagés étaient considérables et la troupe pour les concerts de Londres comptait près de 70 personnes. K. Ortega estime qu’il s’agissait du spectacle le plus abouti jamais réalisé.
A l’image des comédies musicales, une fois rôdé, le spectacle aurait pu tenir l’affiche pendant des mois et des mois.
Dès le début du processus de création, il était entendu que les caméras enregistreraient chaque moment. Au-delà du simple archivage vidéo, le fait de disposer de séances de travail filmées permettait sur le moment à toute l’équipe du show de visionner à nouveau les prestations afin d’y apporter des améliorations.
Suite à la mort de M. Jackson, les fans qui avaient acheté leurs places pour les concerts de Londres se sont posé tout un tas de questions sur ce que faisait réellement le Roi de la Pop ces derniers mois. Une forte demande s’est créée dans le monde pour voir ces images.
Les exécuteurs testamentaires de M. Jackson sont allés voir la production des concerts pour leur demander leur accord pour faire le film-documentaire.
Au début Kenny Ortega pensait qu’il était trop tôt pour l’envisager si peu de temps après la mort de MJ.
On souhaitait lui confier la tâche de le réaliser. Malgré ses réticences, Kenny Ortega a compris qu’avec ou sans lui le projet se ferait. Il a donc accepté, préférant ainsi avoir un regard sur ce qui serait mis en évidence par ce film.
Malgré une première réaction d’incrédulité, puis plusieurs discussions, tout le monde a donné son accord. L’idée était de réaliser ce nouveau projet en l’honneur de Michael Jackson.
Travis Payne considère que Michael était en train de travailler sur son meilleur spectacle. MJ était enthousiaste à l’idée de retourner sur scène. Cela signifiait pour lui, qu’il était temps de réactiver les messages contenus dans ses chansons et de rappeler aux gens les valeurs de paix , d’amour et d’espoir, ainsi que l’enjeu de la protection de l’environnement.
Ce projet qui impliquait tellement de monde ne devait pas perdre son sens et le film est un moyen de rendre public ces idées et le travail qui avait été réalisé pour le faire.
Quelques temps après le mémorial au Staples Center (7 juillet 2009) , alors qu’une idée de concert hommage à Londres était envisagée, Sony a acquis les droits pour les vidéos des répétitions.
Le projet de concert a été mis de côté et le travail de visionnage des archives vidéos des répétitions a débuté : près de 80 heures d’enregistrements.
Mais, Kenny Ortega, Travis Payne, et Michael Bearden, avaient déjà certaines idées vu qu’ils avaient été impliqués dans les répétitions.
Vers la mi-juillet, ils ont donc laissé la trame conceptuelle et la direction de travail aux personnes chargées du montage.
Deux semaines plus tard , elles avaient sélectionné 6 heures de vidéos.
Il y a alors eu une grande réunion pour visionner ce montage, suivie de discussions pour déterminer le film tel qu’il devrait être fait.
Parmi les personnes qui ont décidé de ce que devait montrer ce documentaire, deux d’entre elles étaient quotidiennement avec Michael : Kenny Ortega et Travis Payne.
Leur connaissance du personnage les a guidés dans le choix de montrer ou non telle ou telle séquence.
En même temps, il s’agissait de choisir des morceaux d’un travail sur un spectacle que Michael avait pensé et élaboré, il n’était donc pas possible de faire abstraction de son esprit.
Les vidéos montrent des choses conçues par Michael et en un sens elles sont donc plutôt fidèles à ses pensées.
Le film essaie de traduire ces idées.
Parfois, devant la difficulté à choisir quelle répétition montrer pour un titre, le film en combine plusieurs pour une même chanson.
Outre la pensée omniprésente de Michael Jackson, ce qui a guidé les choix faits pour la réalisation de ce documentaire, ce sont les fans. L’équipe a cherché ce qu’ils voudraient voir et qui pourrait apaiser un peu leur tristesse.
Ce long-métrage de 111 minutes est à mi-chemin entre le documentaire et le concert filmé.
Un document que nous n’aurions jamais du voir car il n’avait pas été prévu de rendre public ces répétitions sous la forme d’un film.
Bien sûr, ce film ne nous montrera pas les doutes, les angoisses et les difficultés rencontrées par Michael Jackson au cours de ces mois de répétitions.
Des doutes , des angoisses, des difficultés, comme il en a toujours connu quand il préparait des spectacles mais que son décès ferait voir sous un nouveau jour, au risque de fausser les choses avec une vision a posteriori basée sur des « on dit » et rumeurs invérifiables.
Par exemple, en l’absence de toute information officielle, le poids réel de Michael Jackson , censé refléter son état de santé, varie selon les agences de presse ( de 49 à 62 kg) , et donc l’usage que l’on veut en faire.
Des questions restent en suspens et le documentaire « this is it » est un prolongement accidentel du projet de concerts. L’objectif est aujourd’hui de mettre en forme les idées que Michael Jackson voulait développer sur scène.
Heureusement, la plupart des fans regarderont le documentaire « This is it » pour voir Michael, tout simplement. Voir, la partie de Michael qui nous « appartenait » : l’artiste avec sa créativité et ses idéaux.
Personne n’oublie que des questions restent en suspens concernant sa mort et que des réponses seront fournies dans les prochains mois.
Sources: comingsoon.net / MJLegend
Mar 27 Oct - 1:55
(mais merci quand même 
) j'ai juste été sur le site MJLegend et lu l'article afin de voir si OUI ou NON il était intéressant de le poster ici. Et j'en ai conclu que OUI. Justement, cette grand campagne "This Is Not It" fait beaucoup parler d'elle et fait couler beaucoup d'encre entre d'un côté, ceux qui adhèrent à ce mouvement et qui diffuseront flyers and co (et donc gâcheront en beauté les fans heureux qui sont venus voir une dernière fois leur idole) et ceux, justement qui seront là pour partager un moment unique avec les autres fans, voir leur idole.
